oyez oyez! Alors, je suis certain que le forum déborde de talents. J'aimerais bien pouvoir lire vos écritures! Il y a déjà le topic pour les poèmes mais si certains écrivent des nouvelles, par exemple! Ce serai bien de pouvoir vous lire!

à vos plumes (ou vos claviers...)

Je n'écris pas de nouvelles, ni de romans. je n'ai pas forcément le temps ni l'inspiration ( et l'envie aussi ouais ).
Par contre j'ai une amie qui a écrit plusieurs nouvelles, et elle s'est lancée y'a un peu plus d'un an dans l'écriture d'un roman .

Moi j'écris quelques textes quand l'inspiration me vient et je viens de finir un roman! que j'ai mis 2 ans à écrire!!!

Il porte sur quoi ton roman ?

C'est une histoire d'amour et de haine entre deux frère jumeaux , c'est une histoire très charnelle et sensuelle... on reconnait d'ailleurs , je trouve, assez bien l'inspiration de Marguerite Duras.

Intéressant

Sinon voici un petit texte écrit comme ça...



Comme beaucoup de tes nuits d’été, tu te retrouves étendu dans une herbe humide et urticante calcinée par le Soleil. Le confort fait certes défaut, mais le spectacle est là ; d’un tel grandiose que t’en viendrais à faire abstraction des stridulations de la faune avoisinante. Ta tête repose sur tes bras croisés, eux-mêmes couchés sur une couverture pliée. Dans ce bain étoilé, tu te prends à rêver. Tu voudrais toujours le faire ainsi ; les mélanges biochimiques du cycle du sommeil t’emmerdent tellement. Ta vie est assez misérable pour que tu aies, en plus, à te souvenir au matin, d’idées miteuses censées refléter ta subconscience et puis, ne rien contrôler c’est bien frustrant, ton existence l’est déjà suffisamment. Là ça reste différent, tu tiens les commandes. Tu choisis d’y voir ce que tu veux dans ce ciel, les étoiles peuvent tout dessiner après tout ; même des ballons bouffis d’hélium.

T’en repère deux. L’un globulaire, carmin, à la ficelle de soie, l’autre, relié à un lacet de laine, et plus ovale, laisse distinguer péniblement ses éclats vert émeraude . D’abord et longtemps à altitude égale, comme bercée par une brise éthérée, la paire propose une scène majestueuse. Tu les aperçois souriant, se frôler, s’éviter. Tu y notes une certaine fraicheur. Puis le temps passe, et par une seconde rafale, le duo se démantèle. Cela redonne de l’ardeur à tes paupières qui commençaient à éteindre la flemme de tes yeux. Mais à trop attendre, le tableau te plait moins. Tu t’assommes devant ce soudain statisme. Ton éveil est dorénavant interrelié à une nouvelle posture. Tu décides de t’assoir et couvres tout ton corps en vue de lutter contre une hypothermie instante. Tu râles.

L’ovale demeure dans sa position, pourtant c’est à lui de se hisser, tu le sais. Est-il dégonflé ? Surement. Mais il devrait au moins oser ! S’aider du vent ! Tu trouves cela bien dommage et te résignes à tirer le rideau. seulement, avant que ta vue n’entame sa vacuité nocturne, tu regardes une dernière fois le firmament, et à ta grande surprise y vois une autre forme portée par les airs. Celle-ci, au teint souffre et à l’attache absente parait élégante. Tu es surpris, tu n’as jamais observé pareil objet. A l’inverse de l’ellipse, le ballon gagne aisément la sphère. A l’évidence est-il plus enflé ou peut-être sait-il mieux jouer avec les bourrasques. Davantage pompeuse, cette fois-ci l’œuvre est plus sensuelle. Les dérives ont laissé place à des effleurements constants qui, aidés par un zéphyr, arrivent à la hauteur du solitaire. Perturbé, ce dernier apparait perdre son air, sa chute est alors inévitable, il atterrit, se pose, n’est plus.

La lueur crépusculaire pour réveil, tu te démange le crane et des bâillements séquentiels te mènent au souvenir de la mêlée d’hier soir. Tu te diriges vers le lieu de déchéance de l’objet volant. Or, rien d’autre qu’une limbe ne flotte sur l’herbe humide et urticante calcinée par le soleil.

Alors, tu comprends et insultes la biochimie de l’endormissement. Tu rentres chez toi, enveloppé dans ta couverture émeraude. Respirer ta médiocrité même la nuit transit ta gueule. Tu as faim.

T'as dû trop bosser dessus, un boulot de dingue ! En tout cas Bravo, J'aimerais bien le lire entièrement

Merci Minimoys , ce texte j'ai mis trois jours à l'écrire...j'en ai eu des mal de tête mdr (comme d'hab)

Quand même ! T'as de la motivation en tout cas ^^

J'aime bien écrire , lire , imaginé.... alors quand on aime comme on dit , on ne compte pas mdr
Moi et les livres c'est comme toi et le surf mdr une grande histoire d'amour!

Mais merci encore une fois Minimoys

De rien

J'aime beaucoup lire, imaginé mais écrire.. J'aimais bien quand j'étais au collège faire des rédactions & tout le tralala mais ma prof de français m'a dégoutée en me donnant des notes pourries, du coup j'ai arrêté ^^

Il faut se dire que tu n'écris pas pour les autres , mais pour toi!!

Oui je sais bien mais à cet âge-là ça m'avait découragé du coup j'écrivais plus que pour les rédactions

Maintenant si j'voudrais recommencer, faudrait que j'apprenne à bien tourner mes phrases etc.. ^^

Tu voudrais pas posté sur le forum un exemple de ce que tu écris ?

Ba j'vais écrire un truc ou retrouver ce que j'ai écrit avant, j'te le postes

ok j'ai hâte de lire ce que tu écris

Tu vas pas être déçu ^^

Nathan456, aurais-tu fait une bac L auapravant ?
Si oui, ça se voit !
Si non, bah t'es doué xD

Pas du tout j'ai fait bac stg ! ptdr

T'as quand même du talent ^^

Merci pti clown

Puisque Monsieur Nathan insiste, Voilaa !

*

Sydney n'avait jamais été aussi belle aux yeux de Jason. Celui-ci se mit à chanter doucement, puis de plus en plus fort, mais cessa de peur d'être ridicule. Apercevant la photographie d'un palmier , il se prit à rêver à un voyage, un long et beau voyage... aux côtés de celle qu'il rejoignait. Sans comprendre, il fut face à la porte.

Il frappa énergiquement. Des pas se firent entendre, et une belle voix chanta:
- Qui est là?
- C'est Jason! Répondit celui-ci.
- Je ne connais aucun Jason! Dit la voix.
Il y eut un silence.
- C'est toi, Kacy? Fit Jason.
La porte s'ouvrit soudain:
- Mais oui c'est moi, mon Jason! Je t'ai bien eu.
Il allait protester, mais elle ne lui en laissa pas le temps:
- Entre, dit-elle.
Jason pénétra dans la salle à manger avant de se laisser choir dans un fauteuil.
Il ferma les yeux, et bailla.
- Viens sur mes genoux, dit-il à Kacy. Je vais te raconter quelque chose.
Celle-ci obtempera, et fit comme si elle ne se doutait de rien. Mais elle savait exactement ce qui allait se passer. D'ailleurs, elle ne fut pas sitôt près de lui qu'il la serra dans ses bras et se mit à l'embrasser fougueusement. Peu après, elle le regarda et lança:
- Tu es tellement prévisible que tu en es touchant!
- Ah oui? Fit Jason. Ça, c'est ce que tu crois. Car j'ai la preuve du contraire.
- J'aimerais bien voir ça!
- Viens, je vais te le dire en secret... dit-il.
Mais Kacy, pas dupe, se jeta sur lui avant qu'il n'ait eu le temps de tenter quoi que ce soit, et l'embrassa à son tour.
- Je t'aime, dit Jason.
- Je t'aime aussi, dit Kacy.
Cette phrase, ils se l'étaient répétée des milliers de fois. Mais jamais elle n'avait perdu de son sens.
- Voici maintenant six mois que tu m'es apparue. Et je n'ai jamais aimé une femme autant que toi. Car les autres étaient des femmes ordinaires.
- Voyons... tu vas me faire rougir, murmura Kacy.
- Pourquoi? S'écria-t-il. Tu es la personne la plus gentille que je n'ai jamais connue! La plus gentille de tout Sydney! Les gens ne t'arrivent pas à la cheville.
- Mais et toi, tu es si beau...
- Cela n'est rien à côté de toi. Lorsque je t'embrasse, j'ai l'impression que je m'envole. Quand je te quitte, j'ai l'impression que mon coeur se fait piétiner, ou transpercer par mille lances empoisonnées.
- Mais toi aussi, Jason, tu as beaucoup de qualités...
- Embrassons-nous encore... souffla Jason.
Ils s'embrassèrent donc. Au loin, on entendait cette douce musique. D'où cela venait-il? Quelle importance, du moment que c'était là. Bientôt, la musique, l'amour, les entraînèrent dans un tourbillon sans fin. Il n'y avait plus de plafond , plus de mur. Sydney était loin. Ils virent passer un chêne, au dessous d'eux. Puis deux. Maintenant, ils étaient sur la mer. Ils frissonnèrent... était-ce le vent qui s'était levé et qui faisait frémir un peu leur peau? Quelques nuages voilèrent le ciel. A mesure que les notes s'envolaient, la musique devenait de plus en plus belle, et le ciel de plus en plus gris. On se serait cru dans un tableau de Picasso. Des larmes de joie dans la voix, la musique jouait. Quelques gouttelettes de pluie vinrent alors troubler cet océan, tels des pizzicatos que le vent sifflant emportait au loin avant de les renvoyer à la figure des amoureux. Après quelques instants les gouttes grossirent, s'écrasant lourdement sur la surface de l'eau. Kacy, que la folie saisissait, se voyait vivre au milieu des éclairs... Plus la musique jouait plus le temps s'agitait, plus le ciel s'assombrissait, plus les vagues grandissaient, se brisant bientôt contre leurs pieds dans une explosion d'écume crépitante, poussées par des bourrasques assassines... leur baiser dansait sur cet air tourmenté, cet océan symphonique, cet opéra dramatique, les vagues étaient à présent immenses et la pluie tranchait le ciel plus sombre que la plus noire des nuits, c'était affreusement grand et terriblement beau, si beau que ça faisait mal, la musique hurlait sa douleur, de plus en plus fort, les notes tourbillonnaient, le vent devenait tornade, les vagues devenaient rouleaux, les amants tournoyaient, autour de leurs bouches, autour de leurs mains... et tout s'arrêta soudain.
- Kacy...
- Oui?...
- Kacy... veux-tu m'épouser?...
- Oui... fit-elle doucement.
Ils discutèrent toute la nuit. Ils parlaient de tout, de rien.
- Tu sais, c'est drôle, dit Kacy, car hier matin, Andy a tenté de me séduire.
- Non, c'est vrai?
- Oui, et comme je lui disais que c'était toi, l'amour de ma vie, il m'a répondu que je perdais mon temps et que je serais bien plus heureuse avec lui.
- Ça ne m'étonne pas de lui, il a toujours essayé de gâcher ma vie privée.
- Heureusement je lui ai dit ceci: ''Le jour où tu seras un tant soit peu civilisé, mon petit bonhomme, tu apprendras que mon Jason est plus gentil que n'importe qui. Et tu ne lui arrives pas à la cheville.''

Fin

quoi? moi ? j'insiste? c'est même pas vrai!!

Comme je te l'ai dis tout a l'heure , ça vaut le coup de poster ton texte parce c'est juste ''SU-PER!''
continus comme ça ma mini !

Oui t'insistes

Merci